Histoire du label
L’univers de la Mode, au-delà des modes
AFFAIRES ÉTRANGÈRES est né d’une évidence : toutes les cultures regorgent de beautés et la mode est un formidable vecteur de partage et d’échange. À Paris, Londres, New York ou Milan, chacun peut aujourd’hui porter un vêtement, un accessoire ayant sa propre histoire, ses propres racines.
Le label AFFAIRES ÉTRANGÈRES identifie et sélectionne pour vous des créateurs qui souhaitent partager et échanger des savoir-faire. Et parce que la mode est à la fois un artisanat et un art, nous la mettons en perspective avec d’autres univers artistiques.
Eddy Camara Merzoug, à qui s’adresse votre label ?
D’abord à toutes les femmes qui aiment la mode, cette mode qui s’inspire d’année en année de pièces venues de cultures d’ailleurs et qui les adoptent et les adaptent à leur propre style.
AFFAIRES ÉTRANGÈRES s’adresse à toutes celles qui sont sensibles à l’harmonie que dégage le costume traditionnel mongol, au mélange de couleurs des parures Massaï, à la silhouette des Touaregs, aux tissages traditionnels guatémaltèques, à la finesse des kimonos japonais…
Car ailleurs aussi, des savoir-faire se sont développés et enrichis. Ailleurs aussi, le beau se lit à travers la matière, la coupe, la forme d’une robe, d’un manteau ou d’un bijou. Ensuite, AFFAIRES ÉTRANGÈRES s’adresse à tous ceux, femmes et hommes, qui veulent vivre la mode à travers l’art, la découverte, le partage. Ce concept store veut proposer à tous un véritable voyage.
Quel est votre parcours ?
Je suis originaire de Lyon. Après des études d’architecture, j’ai intégré une célèbre enseigne de prêt-à-porter. J’y suis resté 20 ans, dont dix années au poste de Directeur Retail International.
Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de créer AFFAIRES ÉTRANGÈRES ?
Cette expérience à l’international m’a permis d’observer une tendance : l’uniformisation de l’offre de mode, de Dubaï à Helsinki, de Riyad à Reykjavik. En 2002, je découvre le Koweït. C’est un véritable choc, une espèce de révélation… J’étais intrigué par le soin apporté à l’abaya, cette longue pièce généralement noire que portent la plupart des femmes Koweïtiennes : un effet vaporeux, des étoffes riches, brodées, parfois dentelées ou soulignées de sequins…
Chaque femme donnait à cet élément uniformisé un caractère propre, unique, exclusif. Avec le développement des enseignes de luxe et de prêt-à-porter, l’abaya se faisait moins présente et j’ai pu voir ce que portaient les femmes koweïtiennes. Couleurs, superposition de pièces, interprétation, adaptation, féminité définissaient l’allure de ces femmes…
Elles mixaient les codes vestimentaires traditionnels et culturels aux codes occidentaux et parvenaient à créer des silhouettes originales, en mêlant les cultures pour insuffler une nouvelle identité aux produits de mode. La femme koweïtienne a su apporter son alternative à l’uniformisation de l’offre de mode, en jouant sur les combinaisons singulières. C’est à partir de ce constat que j’ai posé les bases d’AFFAIRES ÉTRANGÈRES : un label transculturel qui réunit mode, formes d’art, découverte et échange.